Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ensembles, cheminons dans la foi
Derniers commentaires
8 avril 2006

évangile

Mc 15, 1-39

Dès le matin, les chefs des prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le grand conseil. Puis ils enchaînèrent Jésus et l'emmenèrent pour le livrer à Pilate.
Celui-ci l'interrogea :
«Es-tu le roi des Juifs?» Jésus répond : «C'est toi qui le dis. »
Les chefs des prêtres multiplièrent contre lui les accusations.
Pilate lui demandait à nouveau : «Tu ne réponds rien?
Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi. »
Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate s'en étonnait.
A chaque fête de Pâque, il relâchait un prisonnier, celui que la foule demandait.
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,
arrêté avec des émeutiers pour avoir tué un homme lors de l'émeute.
La foule monta donc, et se mit à demander à Pilate la grâce qu'il accordait d'habitude.
Pilate leur répondit : “Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?»
(Il se rendait bien compte
que c'était par jalousie que les chefs des prêtres l'avaient livré.)
Ces derniers excitèrent la foule à demander plutôt la grâce de Barabbas.
Et comme Pilate reprenait :
« Que ferai-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs? »
ils crièrent de nouveau : «Crucifie-le!»
Pilate leur disait :
«Qu'a-t-il donc fait de mal?» Mais ils crièrent encore plus fort :
"Crucifie-le!»
Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas.
Et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié.
Les soldats l'emmenèrent à I'intérieur du Prétoire,
c'est-à-dire dans le palais du gouverneur.
Ils appellent toute la garde,
ils lui mettent un manteau rouge, et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des révérences :
« Salut, roi des Juifs. »
Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui,
et s'agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui otêrent le manteau rouge, et lui remirent ses vêtements.
Puis ils l'emmenèrent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter la croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire Lieu-du-Crâne ou Calvaire.
Ils lui offraient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n'en prit pas.
Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
Il était neuf heures lorsqu'on le crucifia.
L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots :
«Le roi des Juifs».
Avec lui on crucifie deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche.
Les passants l'injuriaient en hochant la tête :
« Hé! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix! »»
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même!
Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix ;
alors nous verrons et nous croirons. »
Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient.
Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures.
Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte :
«Eloï, Eloï, lama sabactani ?» ce qui veut dire :
«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?»
Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant :
« Voilà qu'il appelle le prophète Elie! »
L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant :
«Attendez! Nous verrons bien si Elie vient le descendre de là! »
Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria : «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!»

Publicité
Commentaires
Ensembles, cheminons dans la foi
Publicité
Archives
Publicité